Les Congrès d’anthropologie criminelle et la naissance d’un patrimoine pénal
A l’occasion des sept Congrès d’Anthropologie criminelle tenus à Rome (1885), Paris (1889), Bruxelles (1892), Genève (1896), Amsterdam (1901), Turin (1906) et Cologne (1911), des expositions sont organisées, des collections présentées et les congressistes visitent des établissements pénitentiaires. Ces événements interrogent sur les liens entre ces collections, ces visites et la constitution de fonds patrimoniaux, premiers jalons d’un patrimoine pénal qui ne sera reconnu que bien plus tard. L’anthropologie criminelle, cette science en construction, souhaite présenter des séries, des collections por étayer ses théories. Ces démarches montrent une continuité certaine avec les collections phrénologiques antérieures et les atlas de prisons du temps de la fièvre cellulaire de la monarchie de Juillet. Les expositions et les visites font également penser à cette cellule présentée lors de l’exposition universelle de 1889 par l’Administration pénitentiaire française […]
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Marc Renneville (2 février 2010). Les Congrès d’anthropologie criminelle et la naissance d’un patrimoine pénal. Criminocorpus. Consulté le 19 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ncxs