Crimes contre la nature. Voleurs, squatters et braconniers : l’histoire cachée de la conservation de la nature aux États-Unis (Karl Jacoby)
« Professeur à l’université Columbia à New York, l’historien Karl Jacobi a orienté ses travaux vers les points aveugles de l’histoire américaine, ceux que l’historiographie dominante a passés sous silence. Les titres de ses ouvrages déjà traduits en français – Des ombres à l’aube. Un massacre d’Apaches et la violence de l’histoire (Grand prix des rendez-vous de l’histoire de Blois en 2014) et L’esclave qui devint millionnaire, tous deux édités par Anacharsis (2013 et 2018) – rendent clairement compte de ses choix. Il en va de même pour le premier de ses ouvrages, heureusement accessible aux lecteurs français aujourd’hui. Crimes contre la nature s’attache à montrer comment l’idéologie « conservationniste » qui se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle et vise à préserver la faune et la flore, présuppose que celles-ci sont mises en danger par les pratiques des habitants originels. La création des parcs naturels qui traduit cette volonté entre donc en conflit avec les intérêts et les pratiques de ces habitants, ce que Karl Jacobi s’attache à étudier en choisissant trois exemples qui diffèrent tant par leurs conditions naturelles que par les populations concernées(…)».
Lire la suite du compte rendu de l’ouvrage de Karl Jacoby proposé par Fabienne Bock dans la revue Criminocorpus.
Référence de l’ouvrage : Karl Jacoby, Crimes contre la nature. Voleurs, squatters et braconniers : l’histoire cachée de la conservation de la nature aux États-Unis, Toulouse, Anacharsis 2021, 440 p. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédéric Cotton
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Nadine Dardenne (15 novembre 2021). Crimes contre la nature. Voleurs, squatters et braconniers : l’histoire cachée de la conservation de la nature aux États-Unis (Karl Jacoby). Criminocorpus. Consulté le 17 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ndqu