Présentation du procès pour magie ou sorcellerie fait à Nicolas Noël dit le Bragard à Nancy en 1593, brûlé avec ses livres
« Carlo Ginzburg a discuté avec nous le cas de Nicolas Noël dit le Bragard, à l’occasion de la journée d’étude « La sorcellerie et la ville » (2013) et du livre collectif que nous en avons tiré (2018). L’orientation générale était de réfléchir au rapport du crime de sortilège avec la ville, alors que, par exemple, le procureur général et démonologue lorrain Nicolas Remy a écrit vers 1590 : « les sorciers appartiennent la plupart du temps au monde des bourgs et des campagnes ». Remy ne dit pas pour autant que la ville soit exempte de la « stupidité » et de la « lourdeur d’esprit » constituant la « sottise » qui fait croire aux superstitions qui conduisent à la sorcellerie. Dans notre article « La Sorcière de ville et la Sorcière des champs » nous avons procédé en observant les villages, les petites villes, moyennes et la ville capitale Nancy où il y a des procès mais moins nombreux, avec plusieurs explications. L’un des cas présentés était le procès fait à Nicolas Noël en 1593.(…) »
Lire la suite de l’article d’Antoine Follain dans le dossier Sources de la recherche de la revue Criminocorpus.
Cet article est la présentation par Antoine Follain (Professeur des universités à Strasbourg et membre de l’UR3400 ARCHE) de la transcription annotée du procès disponible dans la bibliothèque du musée.
Responsable scientifique, transcription, édition : Antoine Follain (Professeur des universités à Strasbourg et membre de l’UR3400 ARCHE).
Transcription : étudiants en licence et en master d’histoire et d’histoire du droit en 2021 et 2022 (université de Strasbourg) et Jean-Claude Diedler (historien et linguiste membre associé de l’UR3400).
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Nadine Dardenne (29 novembre 2022). Présentation du procès pour magie ou sorcellerie fait à Nicolas Noël dit le Bragard à Nancy en 1593, brûlé avec ses livres. Criminocorpus. Consulté le 20 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ndte